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Deneuve godiche au Liban (2)
Aux lendemains du texte écrit sur la relative perplexité se muant en consternation que j’éprouvai à la sortie de « Je veux voir », je découvre petit à petit l’ampleur du plan média. Un grand entretien « Catherine Deneuve » dans Le Soir ; « Catherine Deneuve libérée et témoin de son temps » dans la newsletter des Incrockuptibles ; « Deneuve, belle d’un jour au Liban » dans Libération ; couverture et grand article dithyrambique-inconditionnelle-théorico-sublime dans les Cahiers, « La Communauté des regards ». De quoi secouer un vulgaire commentateur. Il est toujours difficile d’avoir des certitudes après un spectacle, on prend toujours un risque en se basant sur le ressenti, on n’a pas forcément pu examiner toutes les hypothèses. Le discours des réalisateurs est intéressant, du moins quand ils expliquent leur positionnement, comment filmer le Liban, comment réaliser un film sur le Liban dans l’état où il se trouve et, à la limite, le dispositif qu’ils décrivent comme leur ligne de conduite tient la route et tout à fait respectable. Je ne peux qu’approuver leur réflexion théorique. Mais quand je pense au film qui en découle tel que j’ai pu le voir, je ne peux qu’avoir l’impression confirmée que quelque chose a raté, n’a pas fonctionné. Et il n’y a rien de honteux à rater, même, un film raté n’est pas pour autant un film à jeter, ni un film qu’il ne faut ne pas voir. Par contre, masquer le ratage par une enflure du discours théorique et l’exacerbation du jeu de « l’icône cinématographique », là ça devient douteux. La critique tirerait peut-être plus de choses intéressantes en acceptant de parler de l’échec de cette tentative (ou d’autres, il faut faire accepter le principe qu’expérimenter des dispositifs est indispensable, qu’échouer fait partie du jeu). Dans l’interview de Libération, à la question sur la réception du film au Liban, Joana Hadjithomas explique que le film déroute, par son esthétique, par l’absence de narration, et qu’on lui pose la question concernant Deneuve : « Pourquoi ne dit-elle rien sur ce qu’a fait Israël ? ». Et d’opposer à cette attente d’une parole de condamnation, le « silence » qui serait « exactement le propos du film, mais pour l’heure, ça choque. » C’est opposer de façon un peu facile un certain type de parole et une essence du silence. Parce qu’il ne s’agit pas, dans le film, « du » silence en soi, mais d’un certain type de silence. Quand j’ai rédigé mon billet et stigmatisé l’inexpressivité et la pauvreté de paroles de Catherine Deneuve, ce n’est pas l’utilisation d’une forme silencieuse qui m’avait dérangé. Au contraire, j’aime les films silencieux, aux narrativités flottantes, il y a parmi les films « où il ne se passe rien » quelques-uns qui sont mes préférés. Je n’ai jamais attendu une parole militante, ni un discours de pathos. Mais une parole d’implication, une parole du regard attentif qui a besoin d’échanger quelques mots pour fixer ce qu’il voit, comprendre, permettre l’identification. Sur ce sujet, il me semble que tant dans les Cahiers que dans Libération, il y a une tendance à la mystification. Les Cahiers : « Nous sommes dans la voiture avec les deux voyageurs qui échangent des mots simples, elle qui tente d’identifier la nature sinon le sens de ce qui se présente sous ses yeux, lui qui répond par réajustements successifs et précis, comprend les incompréhensions de son interlocutrice… » A lire ça, on déduit qu’il y a un vrai dialogue, structuré, avec un réel échange, avec quelqu’un qui cherche à « identifier ce qui se présente à ses yeux ». C’est faux, objectivement. Je suis encore plus ébahi de lire dans l’entretien entre Deneuve et les réalisateurs, ce genre de truc : « K.J. : Vous aviez quand même, pour une passagère passive, une capacité à rebondir qui nous fascinait… » C.D. : Mais je suis vive comme fille, je suis très vive ! » Alors, moi, là, la fille, je ne l’ai pas vu rebondir et si elle s’est montrée vive dans sa ballade libanaise, c’est hors caméra, hélas. Dans la prose de Libération, il y a des choses magnifiques, mais pour y croire en les écrivant et en les rapportant à l’objet de départ, le film « Je veux voir », je me dis qu’il faut déjà se faire un fameux cinéma dans la tête. Bien lire le dossier de presse, bien plonger dans la proximité des réalisateurs, rester ébloui par l’icône, gamberger, vouloir soutenir ce film par principe. Après avoir douté face à l’avis des spécialistes, des professionnels, et à la lecture des critiques publiées, finalement, je persiste et signe, « Deneuve godiche au Liban«
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Publié dans Cinéma (en salle)
Tagué cinéma du silence, cinéma militant, comment filmer les ruines d'un pays, exercice de la critique, icône cinématographique